Description
2011
Peinture
140 x 140 cm
Achat SPACE Liège
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Attiré par la mélancolie de lieux délaissés,
naturels ou industriels, Michaël Nicolaï
aime se laisser porter par la nostalgie qu’ils
dégagent. Se remémorant les histoires
d’anciens ouvriers retraités lorsqu’il allait
pêcher enfant le long de la Meuse avec son
grand-père italien, il campe le décor de
machines laborieuses, les inscrit en aplats,
esseulées sur une toile dont la palette se
réduit à quelques tons uniques. Stylisation,
formes contours produisent l’effet d’un collage
vinyle, à mi-chemin entre le tatouage et la
décalcomanie, où la peinture acrylique n’est
pas sans contribuer à l’effet policé. S’inscrivant
dans la lignée d’une image pop renouvelée
par les apports de la pub et du graphisme
contemporains, la peinture de Michaël Nicolaï
produit des images archétypales puissamment
signalétiques.
Après l’achat d’une première oeuvre en
2011, la SPACE propose à Michaël Nicolaï
d’intervenir sur la SPAC pour mettre en
évidence l’influence de la silhouette des hautsfourneaux
sur la forme de la sculpture.
(Cécilia Bezzan)